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Sophia SAUGERA - Cytamphologue

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Remèdes en Cytamphology


LA MODE DES PLANTES MEDICINALES EXOTIQUES REMISE EN QUESTION

Publié par BIOTIQUE votre Boutique Bio sur 27 Septembre 2017, 09:06am

Catégories : #Santé par les plantes, #Plantes exotiques, #Local et de saison

Ci-dessous un bref résumé du livre de Michel Dubray, qui explique à quel point il est important de rester "local et de saison"

« Pour des questions économiques : une plante exotique est inaccessible, donc payante (10 fois plus chère que nos plantes locales). Si vous pouvez aller la chercher en forêt, ça ne rapporte rien aux lobbies pharmaceutiques. Il y a 4.000 herboriste en Angleterre : et en France ?

Pour la recherche de l’extra-ordinaire, du miraculeux…

Plus l’homme et la plante subissent des contraintes identiques (géophysiques, climatiques, etc.), plus l’utilisation médicale de la plante adéquate sera efficace. Lorsque deux plantes, l’une exotique, l’autre locale, ont a priori les mêmes indications thérapeutiques, la plante locale doit être privilégiée, car son pouvoir de guérison est très lié à un pouvoir d’adaptation semblable à celui de l’homme.

Pour un habitant de nos climats tempérés, on pourra préférer :

La joubarbe des toits à l’aloès : réfrigérante – astringente – hémostatique - dysenterie – maux de tête – cicatrisante –  sécheresse de la peau – ulcères – dysménorrhée (action hormonale ?) – vermifuge – sinusite chronique – cholérétique et cholagogue – furoncles – plaies – ecchymoses – rhumatisme – conjonctivite – toutes inflammations (tendinite, conjonctivite etc.) - antispasmodique - antiseptique – diurétique – fébrifuge – goutte – antipoison – piqûres d’insectes – diarrhées – choléra – insomnies – aphtes – verrues – plaques cornées – brûlures – coups de soleil - élixir de longue vie (+ absinthe – gentiane -  écorce d’orange).

La camomille au Boldo : troubles nerveux – troubles digestifs – dysménorrhée – inflammations – conjonctivite – carminative (dyspepsies) – sédative – insomnies – dermatites – aphtes – couperose – parasitose – arthrite – névralgie – entorse - foulure – maux dentaires - cholérétique et cholagogue.

L’ortie à la spiruline : diurétique, dépurative, antirhumatismale, anti-inflammatoire, antalgique, antimicrobienne, antiulcéreuse, antianémique, hépato protectrice, antioxydant, hypoglycémiante, antiallergique, immunostimulante, hypotensive, tonique, galactogène, maladies des vaisseaux sanguins et voies respiratoires, anti-hémorroïdes, hémostatique. La spiruline, comme la chlorelle, peut contenir des métaux lourds, elle est de plus déconseillée à ceux qui prennent des anticoagulants.

Les nutriments trop concentrés de la spiruline et la chlorelle sont en leur défaveur : les effets secondaires sont directement proportionnels aux concentrations. Pour preuve : le lait maternel est toujours plus pauvre que ceux de substitution et pourtant favorise une flore beaucoup plus performante quant à l’assimilation nutritionnelle, que les laits de substitution avec leur cortège d’intolérances et d’allergies.

La myrtille à la canneberge : diabète 2 – anti diarrhéique (fruits secs – tanins) – laxatif (fruits frais) – antioxydant – antihémorragique – anti colibacillaire  - antiseptique urinaire et intestinal – prévention de la cystite – maladies de l’œil – circulation veineuse.

La patience sauvage à la chlorelle : la membrane cellulaire de la chlorelle la rend indigeste. Cette membrane a la faculté de fixer les métaux lourds, donc d’en libérer dans votre corps lorsque vous l’ingérez. Ses effets chélateurs sur les métaux lourds n’ont en revanche jamais été prouvés.

Quant à aux patiences (amer) et oseilles (acide) de la famille des Rumex : elles sont dépuratives - du sang en particulier - antidotes aux plantes toxiques, antipoison, très riches en fer assimilable, excellent antiscorbutique.

Le saule blanc au quinquina : tonique digestif, fébrifuge (antipaludéen pour le quinquina), antirhumatismal, céphalées, douleurs lombaires, antispasmodique, sédatif nerveux, anti-vomitif, dépuratif, anti diarrhéique, inflammations, vertiges.

L’épilobe au sabal cerulata : prostate, troubles de la miction, rétention d’eau, calculs, diurétique, anti-inflammatoire, analgésique, antibactérien. Le sabal pour les hommes d’âge mûr, l’épilobe pour les plus jeunes.

L’onagre à l’aloès : anti-inflammatoire.

Le gattilier au yam : soucis hormonaux – dysménorrhée, crampes gastriques, intestinales, utérines, sciatique, aide à l’accouchement, contractions, colique hépatique et néphrétique, progestatif, syndrome prémenstruel, troubles de la ménopause, sédatif du système nerveux, galactogène.

Sur le long terme, le Yam stoppe l’ovulation alors que le gattilier favorise la fertilité.

La renouée bistorte (Persicaria bistorta) au ratanhia : hémostatique (rhizome) – gingivites.

Cynorhodon, argousier, myrtille à la baie de goji : vitamines, oligo-éléments, cystites, antiscorbutique, anti-inflammatoire.

L’eupatoire au lapacho : antipoison.

Le cassis à l’échinacée : vitamine C – rhumatismes.

La scrofulaire au griffonia : cicatrisante à tous niveaux.

Le persil à la coriandre : cette dernière est toxique en grande quantité.

La racine de houblon à la racine de salsepareille : sudorifique, dépurative surtout de la peau (eczéma, scrofule, rougeole, petite vérole, amaigrissante).

L’angélique au ginseng : troubles digestifs, diurétique, antispasmodique, anxiolytique, magnésium végétal, insomnies, dysménorrhée, rhumatismes, affections respiratoires, dépression, céphalées, étudiants (concentration, épreuves), stress, convalescents, contrepoison digestif. Equilibre le système nerveux central, ré-équilibrante. Anticoagulant, diabète, anti-poux. L’angélique est le « ginseng français ». Attention : photo sensibilisante – ne pas récolter torse nu.

Le gui au ginkgo biloba : anti-tumoral.

La petite pervenche à l’hysope : antimitotique, améliore la mémoire, traite les problèmes respiratoires, anti-inflammatoire, laxatif, anti-diarrhéique, anxiolytique, antidépresseur, antihypertenseur, régulation des règles, impuissance, anti-galactogène, antidiabétique – effets indésirables : à forte dose risques d’arythmie – contre-indications : mastopathie, cancer du sein, grossesse.

La prêle au bambou : hémostatique – astringent – reminéralisant – diurétique – immunostimulante,  Infections urinaires – onychopathies (maladies des ongles).

L’avoine au rhodiola : Antidépresseur – améliore la mémoire – immunostimulant, fortifiant – excitant sexuel –insomnies – troubles nerveux – problèmes de peau (nerveux) – laxatif – tonifie la journée, détend le soir – émollient/adoucissant pour la peau – nettoyage des plaies, gangrène, cicatrisation – reminéralisant – stérilité – hypoglycémiante – anti-cholestérol – peut être utilisé par les femmes enceintes et les bébés – avena sativa 1DH pour les troubles maniaco-dépressifs, bipolaires – aucune interaction avec d’autres plantes – aucun effet secondaire.

Le millepertuis au griffonia : Dépressions (petites et grandes) – relaxant – porteur de sérénité – énurésie – bégaiement – asthme nerveux – bronchite – cystite chronique – gastrite – ulcère d’estomac – en pommade : brûlures légères, coups de soleil, crevasses, gerçures, piqûres d’insectes, œdèmes – douleurs articulaires – arthrose – rhumatismes – nerfs coincés (sciatique – cruralgie – lordoses) – en huile : goutte, diarrhées, rhumatismes, maux dentaires, caries – antalgique à large spectre – hémostatique - dysménorrhée – insomnies – hyperactivité – Attention : photo sensibilisant.

La sauge au soja (ne jamais utiliser un outil en fer pour la récolter !) : œstrogène-like – problèmes digestifs – sueurs – affections de la bouche et de la gorge (aphtes, pharyngite, etc.) – arrête la production de lait(anti galactogène) – emménagogue (facilite les règles) – agit sur le système gynécologique – rééquilibre le système hormonal et œstrogène – circulation – sécheresse vaginale ou de la peau – Attention : abortif à fortes doses ou en usage prolongé (déconseillé aux femmes enceintes) !

« S’intéresser aux plantes exotiques est passionnant mais, de la même manière qu’on ne peut pas transposer les choses et les lieux qui nous ont fait rêver lors d’un voyage à l’étranger, on ne peut pas pratiquer impunément l’import-export de la flore et de la faune ! […] Tout notre environnement se manifeste dans ce que nous respirons, mangeons, buvons, sentons. Voyager, c’est donc rompre tout cet ensemble. L’adaptation est bien meilleure lorsque nous utilisons les plantes de notre propre environnement. […] L’esprit cartésien de notre époque ne permet pas de comprendre les processus complexes de transformations et d’informations qui s’établissent entre le sol et notre sang. Et pourtant, ces corrélations ne sont pas imaginaires, même si nous ne possédons encore aucune explication rationnelle »

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