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Sophia SAUGERA - Cytamphologue

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Remèdes en Cytamphology


Quand les médicaments polluent notre eau

Publié par BIOTIQUE votre Boutique Bio sur 27 Mai 2017, 12:58pm

Catégories : #Eau, #Pollution, #environnement

Extrait d'un article passionnant : les polluants dans l'eau du robinet

« Cette eau, que nous maltraitons et polluons, est pourtant indispensable à notre santé.

L’agriculture intensive, l’industrie, la médecine, toutes les activités humaines, ne sont pas sans effets sur sa qualité.

Les divers polluants rejetés par ces dernières contaminent les milieux aquatiques, détériorent les écosystèmes et se concentrent dans les organismes vivants tout au long de la chaîne alimentaire.

Des polluants que nous retrouvons très vite sur notre table, que ce soit dans notre assiette ou dans l’eau que nous buvons.

Ces dernières années, notre consommation de médicaments n’a cessé de croître. Rien qu’en France en 2011 nous avons consommé pas moins de 3,12 milliards de boîtes de médicaments.

Aujourd’hui encore, il reste encore difficile d’évaluer le risque sanitaire des résidus médicamenteux présents dans l’eau potable.

Les valeurs toxicologiques disponibles sont définies sur la base d’une exposition aigüe à une seule molécule, alors que nous sommes exposés sur le long terme à beaucoup de médicaments et polluants en même temps.

Cependant, une étude a récemment révélé que la présence d’antidépresseurs et de psychotropes dans l’eau potable pouvait activer l’expression de gènes associés à l’autisme.

D’autres études scientifiques ont également mis en évidence les effets de ces résidus sur les écosystèmes : anomalies du développement embryonnaire, stérilité, hermaphrodisme, diminution de la biodiversité bactérienne, etc.

Les hormones stéroïdiennes, quant à elles, produisent des perturbations endocriniennes qui peuvent aboutir à une féminisation des organes génitaux mâles et à une hypofertilité.

Les établissements de soin sont eux aussi une source de contamination : leurs rejets représentent une situation particulière en raison du nombre de malades traités, de la quantité et de la diversité des médicaments utilisés (anticancéreux, anesthésiques, antibiotiques, produits radioactifs, etc.).

Or leurs effluents ne sont pas traités sur place. Les substances pharmaceutiques se retrouvent alors dans les eaux usées de l’agglomération, gagnent les STEP puis rejoignent les eaux de surface. »

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